26 Septembre 2001
Les attentats terroristes subis par les Etats Unis d’Amériques, le 11 septembre dernier, constituent un incroyable coup porté à un symbole de puissance. Ces actes sont imputés à un réseaux travaillant pour le compte d’un seul individu.
Ces réseaux se trouvent être précisément ceux avec lesquels, depuis 20 ans, le gouvernement américain a tissé des liens afin de faire face à la menace rouge.
Ces groupes ont été formés, financés et armés par les USA par l’entremise de monarchies pétrolières du Golfe. Même l’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan a été rendue possible par les USA par l’entremise du Pakistan.
Aussi, ce sont les partenaires d’hier qui, aujourd’hui, se font face dans l’adversité.
Intimement persuadés d’avoir vaincu seuls et par la seule force du Djihad, la 2ème puissance du monde, l’URSS, ces réseaux dits radicaux islamistes décident de s’attaquer à tout régime dit impie fusse t-il l’allié d’hier ou le frère de religion.
Soutenue et expérimentée en Afghanistan d’abord, la guerre sainte a finit par détruire ce pays et s’est promis d’en anéantir d’autres, comme l’Algérie, avant de finir par frapper les USA.
La thèse qui voudrait faire croire qu’il s’agit là d’un " choc des civilisations " fait le lit des terroristes eux mêmes. Elle vient en effet accréditer l’idée qu’il s’agit là d’une guerre entre l’occident judéo-chrétien et l’Islam. De ce fait, elle alimente la haine et les rangs des terroristes de tout bord.
Ce qui s’est passé aux USA n’est en rien différent de ce qui s’est passé en Algérie ces dix dernières années : un terrorisme qui frappe sous couvert de convictions religieuses. C’est aussi au nom de la religion que des Palestiniens sont tués et spoliés de leur terre.
Le terrorisme qui a frappé les USA n’est pas plus abjecte et condamnable que celui qui a endeuillé des centaines de milliers de familles algériennes et jetés dans les camps de réfugiés des millions de Palestiniens.
La barbarie qui a frappé l’Algérie ces dix dernières années, sous l’œil, complice pour certains, mais en tout cas silencieux du reste de la communauté internationale, n’a épargné ni nouveau-nés, ni fœtus, ni jeunes, ni femmes, ni vieillards, ni membres des forces de l’ordre, ni journalistes, ni hommes de lettres et de sciences, …
Le terrorisme, quel qu’en soit l’auteur, Etat ou individu, est à condamner et à combattre. Il n’est ni à excuser, ni à justifier et encore moins à pardonner ou à amnistier.
Aussi, tout en se gardant de faire tout amalgame avec l’Islam, religion de La Paix, comme son nom l’indique, la lutte contre le terrorisme doit être soutenue et clairement constituer, sous l’égide de l’ONU, l’une des priorités des Etats du monde, sans quoi il ne pourra jamais y avoir ni paix, ni stabilité.
