4 Mai 2011
La disparition d’Oussama Ben Laden, si elle ne doit donner lieu à aucune réjouissance, s’agissant de la mort d’un homme, marque probablement la fin d’une logique exacerbée de conflits qui ont bien plus touché les musulmans que les occidentaux.
La nébuleuse terroriste, parce qu’il s’agit bien de terrorisme, menée par et/ou nom de Ben Laden s’est en effet bien plus acharnée sur des populations musulmanes et fait tellement de tort à l’Islam.
Avec cette disparition, nul ne peut prédire pour autant la fin du terrorisme qui frappe encore les contrées musulmanes, comme on vient de le voir au Maroc, mais on peut penser que les régimes dictatoriaux arabes, bien malmenés ces derniers temps, ne pourront plus se prévaloir de l’alibi islamiste et de la lutte contre le terrorisme pour continuer de justifier leur maintien au pouvoir vis à vis des dirigeants étrangers, dont les Etats Unis.
Les peuples arabes qui luttent en ce moment pour leur liberté, du Maroc à la Syrie, ont aujourd’hui un espoir supplémentaire de se débarrasser de leurs dictateurs sans que ces derniers ne continuent à sévir en toute impunité.
Il leur appartiendra ensuite, une fois la démocratie installée, de réformer leur compréhension de l’Islam et de présenter, en toute quiétude, à l’humanité le véritable message de cette religion de paix et de démontrer sa compatibilité réelle avec la liberté.
